Wednesday, August 31, 2011

LIBYE: La nouvelle Libye s'échafaude à Paris




La conférence qui se tient ce jeudi doit notamment se pencher sur le sort des avoirs gelés à l'étranger.

La question des avoirs gelés à l'étranger sera au centre de la conférence des «amis de la Libye», organisée jeudi par la France. Une soixantaine de délégations, dont 13 chefs d'État, sont attendues. «L'occasion pour les Libyens d'exprimer leurs besoins en aide d'urgence», souligne-t-on à l'Élysée, où se déroulera la rencontre.

Pour faire face aux premières nécessités d'un pays frappé par six mois de guerre, manquant d'eau et d'électricité, le Conseil national de transition (CNT), l'organe politique de la rébellion, a souhaité disposer rapidement de 5 milliards de dollars sur les fonds à l'étranger dont disposait le régime de Mouammar Kadhafi. L'ONU a d'ores et déjà donné son feu vert pour débloquer 1,6 milliard de dollars immobilisés en Grande-Bretagne et 1,5 milliard aux États-Unis. La France, pour sa part, a demandé le déblocage de 1,5 milliard d'euros avant la fin de la semaine, sur les 7,6 milliards d'euros détenus dans ses banques. Par ailleurs, l'Union européenne a indiqué mercredi qu'elle comptait lever dès demain une partie des sanctions prises contre des sociétés pétrolières et des ports libyens.

N'est donc concernée à ce stade qu'une petite partie d'une manne bien difficile à évaluer, compte tenu de sa diversité (participations, investissements, biens immobiliers…) et de sa répartition sur tous les continents, en Europe, dans le Golfe, en Asie et aux États-Unis. Dans ce pays, l'argent libyen représenterait quelque 40 milliards de dollars. Là comme ailleurs, la transparence reste à faire autour de la traçabilité de ces fonds et de tous leurs bénéficiaires.

Des dizaines de milliards
Hors de Libye, les avoirs sur lesquels Kadhafi et son clan avaient la haute main oscillent entre 50 et 180 milliards de dollars, selon les sources. «On peut raisonnablement parler de plusieurs dizaines de milliards de dollars», estime-t-on dans l'entourage de Nicolas Sarkozy. «Les chiffres que nous ont livrés les pays avec lesquels nous avons travaillé aboutissent à une cinquantaine de milliards de dollars.» «Toutefois, ajoute-t-on, il y a aussi tout ce que l'on ne nous a pas révélé.»

La libération de tous ces avoirs passera nécessairement par une nouvelle résolution, assure-t-on à l'Élysée. Les sanctions financières prévues par les résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l'ONU doivent en effet être «annulées» par une décision inverse. Le Comité des sanctions, qui s'est prononcé ces derniers jours, ne peut agir qu'à la marge, pour raisons humanitaires.

À quand une résolution ? À Paris, on ne souhaite manifestement pas trop se hâter. Car le levier financier, essentiel, s'inscrit aussi dans le cadre plus large de la gestion politique et militaire de la transition. C'est la toile de fond de la réunion de Paris. «Nous voulons nous garder la possibilité de recourir aux frappes militaires tant qu'il le faudra», concède-t-on à Paris. Des pays, comme la Chine, digèrent toujours mal leur nihil obstat à l'intervention militaire et traînent les pieds pour appuyer à fond le CNT. «Il faut les cajoler», dit-on à Paris, où l'on veut s'en remettre à une résolution plus générale qui, le moment venu, précisera le rôle de l'ONU dans la remise sur pied du pays. Un sujet dont Ban Ki-moon s'entretiendra avec les représentants libyens et les cinq membres du Conseil de sécurité, tous présents à Paris jeudi.

Author:  Alain Barluet

Source:  Le Figaro, du 01/09/2011

Libye : un fils Kadhafi prêt à se rendre, un autre appelle à résister.

Saadi Kadhafi a déclaré mercredi soir être prêt à se rendre et à négocier avec les rebelles. A l'opposé, son frère, Seif al-Islam affirmait dans un message sonore diffusé par la télévision Arrai se trouver dans la banlieue de Tripoli et appelait à "résister".
Qui croire face à ces deux discours contradictoires ? Seif al-Islam Kadhafi, l'un des fils du leader libyen, affirmait mercredi soir dans un message sonore diffusé par la télévision Arrai se trouver dans la banlieue de Tripoli et appelait à "résister" malgré la chute de la capitale libyenne aux mains des insurgés. Pendant ce temps, Saadi, un autre fils du despote, déclarait à la chaîne de télévision émiratie Al Arabia être officiellement mandaté par son père pour négocier avec les forces du nouveau pouvoir libyen.

Saadi Kadhafi a qualifié les rebelles de "frères" et a dit être prêt à se rendre pour "arrêter l'effusion de sang" en Libye, dans une interview diffusée sur la chaîne. "Nous n'avons aucun problème à ce qu'ils soient au pouvoir, les rebelles sont nos frères", a-t-il affirmé. Si ma reddition arrête l'effusion de sang, je suis prêt à me rendre dès ce soir", a-t-il assuré, témoignant d'une division dans le clan Kadhafi après l'appel le même soir de son frère Seif al-Islam à "résister aux rats". Saadi est "hésitant" à se rendre, a affirmé le vice-président du conseil militaire des insurgés, Mehdi Harati, mais s'il le fait, "nous assurerons sa sécurité". Une partie de la famille de Mouammar Kadhafi a déjà fui en Algérie, notamment sa fille Aïcha et deux de ses huit fils -Mohamed et Hannibal.

Le colonel va bien

De son côté, Seif al-Islam tenait un discours aux accents nettement plus martiaux : "Je vous parle d'une banlieue de Tripoli. Nous voulons tranquilliser le peuple libyen, nous sommes toujours là, la résistance continue et la victoire est proche", a dit Seif al-Islam, traqué par la rébellion de même que sa famille, selon ce message. "Chaque Libyen est Mouammar Kadhafi, chaque Libyen est Seif al-Islam (...) Là où vous vous trouvez face à un ennemi, combattez-le", a-t-il ajouté. Quant au leader déchu en fuite, Seif a tenu à rassurer ses soutiens : le colonel Mouammar Kadhafi, introuvable depuis la chute de Tripoli, se porte bien, a-t-il déclaré.

Alors que les rebelles ont lancé aux partisans de Kadhafi un ultimatum fixé à samedi pour déposer les armes, Seif al-Islam a mis en garde contre un assaut sur Syrte, la région natale de son père, affirmant que "20.000 hommes armés" étaient prêts au combat. Mais le vice-président du Conseil national de transition (CNT), l'organe  politique de la rébellion, a raillé ces déclarations, en affirmant que Seif al-Islam vivait dans un "rêve".

Pendant ce temps, les rebelles semblent avoir fait une capture particulièrement importante : selon le vice-président du Conseil militaire des insurgés, le ministre des Affaires étrangères de Mouammar Kadhafi, Abdelati al-Obeidi, a été arrêté mercredi.

Author: L.D. 


Source:  TF1, mis à jour le 01 septembre 2011 à 06h29

AFRIQUE DU SUD: Affirmation d’une forte diplomatie: Lentement mais sûrement, Pretoria se trace sa voie en Afrique.

(AfriSCOOP) — En fin de semaine dernière, l’Ua (Union africaine) a refusé de reconnaître le Cnt (Conseil national de la transition) de la Libye, en appelant les parties libyennes à privilégier des solutions consensuelles. Comme on pouvait s’en douter, l’Afrique du Sud a joué un rôle prépondérant dans la réaffirmation de cette prise de position de l’Ua. Un geste qui se situe dans une nouvelle logique diplomatique que Pretoria veut imposer, à juste titre, au reste du continent africain.

Sur la petite part de l’Afrique dans l’économie mondiale (à peine 3%), l’Afrique du Sud apporte à elle seule au moins 1,5%. C’est donc à juste titre qu’elle est considérée comme la locomotive de l’économie du continent noir. Une locomotive qui jusqu’à présent se montrait trop muette dans les affaires panafricaines. Du moins depuis que l’Afrique du Sud « arc-en-ciel » a vu le jour après les premières élections multiraciales du 27 avril 1994 qui ont vu Nelson Mandela et l’Anc (parti au pouvoir) vaincre la bête immonde de l’apartheid.

Déjà active dans le dossier de « la création des Etats-Unis d’Afrique » réactivé lors du Sommet de l’Ua en janvier 2008, l’Afrique du Sud, en se positionnant envers et contre l’immixtion outrageante de l’Occident dans les grandes affaires africano-africaines est en train de sortir irréfutablement de la limitation du rayon d’action de sa diplomatie et de sa coopération économique à la seule région Sadc (Afrique australe) sur le continent berceau de l’humanité.

Une volte-face diplomatique de Pretoria qui devait tôt ou tard arriver

Confronté à plusieurs crises politiques internes ces dernières semaines, le président sud-africain, Jacob Zuma, veut visiblement marquer des points sur un autre terrain : celui d’une plus grande affirmation de la marque de fabrique de son pays sur la scène panafricaine et internationale. Après les sorties Sur le dossier libyen, le pays de Nelson Mandela ne fait en réalité qu’un retour en force. Au plus fort des sanctions de l’Occident contre le régime de Tripoli, le charismatique Mandela lui-même avait déjà “violé” l’embargo imposé à la Libye pour rendre visite à Mouammar Kadhafi.

Mieux, l’Anc doit une reconnaissance à Tripoli, pour son appui durant les années de plomb du régime de l’apartheid en Afrique du Sud. Même si Pretoria a voté la résolution onusienne qui a légalisé les frappes de l’Otan en Libye ! Ces dernières semaines, les autorités sud-africaines ont tenu à préciser qu’elles ont été flouées sur l’explication de cette résolution qui officiellement devait « créer une zone d’exclusion aérienne en Libye ».

Les nouvelles ambitions de la Nation « arc-en-ciel » sont un peu plus justes quand et opportunes quand l’on se souvient que le pays le plus riche d’Afrique est candidat à un poste de « membre permanent du Conseil de sécurité de l’Onu ». Mais, à l’heure actuelle, les positions, les faits et gestes de Pretoria sur le continent noir sont loin d’être suffisants pour ratisser vers elle un grand nombre de soutiens d’Etats africains sur les questions contemporaines chaudes. En Afrique comme dans le reste du monde. La suprématie diplomatique se mérite, elle s’impose d’elle-même par les résultats économiques et politiques d’un Etat. Sur ce terrain, le mutisme de la nation devant une litanie de dossiers brûlants en Afrique joue en sa défaveur.

Author: Achille NGUETI, La Rédaction © AfriSCOOP

Source:  Afriscoop, du 01/09/2011

RDC: Les Russes prennent possession du niobium de la RDC

Les sociétés russes, KZF et Conrus, partenaires associés de la Société minière du Kivu (Somikivu) sont parvenus finalement à un accord pour l’exploitation du niobium localisé dans la partie Est de la RDC. Selon Africa mining intelligence qui rend l’information sur son site Internet, Somikivu et ses partenaires KZF et Conrus, du groupe minier russe Rosspetssplav ont relancé début août l’activité dans les mines de pyrochlore (minerai de niobium) de Lueshe 1 et Lueshe 2, à quelque 200 km de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

Intéressés par les applications de ce métal stratégique, toujours associé au tantale, les Russes ont fait le bond en prenant sans broncher des parts dans la Somikivu. C’est le premier investissement russe dans l’industrie minière de la RDC.

A travers la joint venture ConRus Sprl et sa filiale « Klyutchevskiy zavod ferrosplavov », la société russe de gestion « Rossiyskiye spetsialniye splavi » a officiellement acquis, en septembre dernier, 10% des actions de la société minière Somikivu. Celle-ci, on le sait, dispose d’une mine d’exploitation du niobium (ou colombium) ainsi que d’une usine d’enrichissement au Nord-Kivu.

L’annonce a été rendue publique, le jeudi 07 octobre 2010, par Anatoly Klimenko, l’ambassadeur de la Fédération de Russie en RDC au cours d’une importante conférence de presse à Kinshasa.

Selon la partie russe, l’accord d’achat des parts dans le capital social de la Somikivu permettait de « donner une nouvelle impulsion au développement du projet » dont le but vise le traitement par l’usine « Klyutchevskiy zavod ferrosplavov » du concentré du niobium aux fins de produire le ferroniobium, si nécessaire aux entreprises industrielles de la Russie.

Du point de vue russe, le niobium est un matériel stratégique. Il contribue à l’exécution du programme d’Etat relatif à la modernisation et au développement du complexe militaire et mécanique de la Fédération de Russie. Actuellement, le pays importe 90% de niobium du Brésil et de la Chine pour couvrir ses besoins.

A en croire l’encyclopédie Wikipédia, le principal pays producteur de niobium est le Brésil avec 80% de la production mondiale. Tandis qu’une seule mine située à Saint-Honoré, au Québec, Canada, compte pour 15% de la production mondiale. On trouve aussi du niobium dans le Nord-Kivu en RDC et au Gabon. Madagascar est devenu producteur en 2008. Par ailleurs, il existe de grandes quantités de niobium en Afghanistan, mais la faiblesse des infrastructures dans ce pays rend sa récolte très difficile.

Environ 89% de la consommation mondiale du niobium se retrouve dans la fabrication de l’acier tandis que 9% va à la production de superalliages et 2% aux applications de super-conductivité et aux applications médicales.

On utilise l’acier au niobium, donc très résistant, dans les applications suivantes : les pipelines (où le niobium est parfois associé au zirconium), les fusées et les satellites, la construction automobile, les barres anti-intrusion. Les qualités du niobium en font l’une des huit matières premières stratégiques considérées comme indispensables en temps de guerre comme en temps de paix.

Author:  Faustin Kuediasala





Source: Le Potentiel, du 01/09/2011

LIBYE: Mais où est Kadhafi ?

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi en fuite depuis le 21 août reste introuvable. Alors que des combattants rebelles espéraient avoir pris au piège le dictateur déchu dans son ancien QG de Tripoli, même l’Otan affirme aujourd’hui ne pas savoir où il se trouve.

Alors qu’on apprenait hier que son épouse et trois de ses enfants s’étaient réfugiés en Algérie, les rumeurs continuent de donner le colonel comme s’étant réfugié dans la région de Syrte, dont il est originaire.

Tous sur Syrte

C’est d’ailleurs dans cette région et autour de cette ville (360 km à l’est de Tripoli), que les forces rebelles ont concentré leurs efforts et se sont positionnées de part et d’autre. Mardi matin les renforts affluaient dans cette zone pour soutenir les rebelles.

Contrôler cette ville côtière de 120 000 habitants et sa région où les partisans de Kadhafi se battent avec acharnement, permettrait de porter un coup fatal à l’ex-régime libyen.

Dans un pays ami ?

Juste après la chute du dictateur, une fuite à l’étranger était également envisagée. À l’instar de ces homologues Ben Ali (Tunisie) ou Saleh (Yémen), le colonel aurait pu se rendre dans des pays « amis » tels que Venezuela, Afrique du sud, Nicaragua et même Zimbabwe, qui ont exprimé à plusieurs reprises leur soutien à Mouammar Kadhafi.

Seul le Nicaragua a en revanche annoncé pouvoir accorder l’asile.

Vers l’Algérie

Aujourd’hui même si la piste de Syrte est la plus chaude, l’Algérie, où se sont réfugiés sa femme et ses enfants, pourrait constituer un exil plus que logique.

L’agence de presse égyptienne Mena affirmait avoir vu un convoi de six berlines blindées franchir vendredi matin la frontière entre la Libye et l’Algérie.


Et le fil Khamis ?

Les rumeurs sont également grandes au sujet de la mort d’un des fils de l’ancien « guide » libyen, Khamis et d’un haut responsable du renseignement.

« Je ne peux ni confirmer ni infirmer cette information », a déclaré le responsable de l’Intérieur au sein du Conseil national de transition, Ahmed Dharrat.



Lundi soir, un responsable rebelle avait déclaré que Khamis, dont la mort avait été annoncée à plusieurs reprises depuis le début du conflit sans jamais être confirmée, avait péri à environ 80 km au sud-est de Tripoli et enterré.




Source:  Ouest-France, du mercredi 31 août 2011

LIBYE: Le Conseil de sécurité de l'ONU doit jouer un rôle de leader pour régler la question libyenne.

NEW YORK (Nations unies) -- Le Conseil de sécurité des Nations unies devra jouer un rôle de leader dans le règlement de la question libyenne, alors que d'autres pays, les institutions et organisations internationales sont aussi appelés à jouer un rôle complémentaire, a déclaré mardi l'ambassadeur de Chine aux Nations unies, Li Baodong.

La Chine estime qu'il faut appliquer quatre principes dans le règlement de la question libyenne pour le moment, a indiqué le diplomate chinois à des journalistes en dehors de la salle du Conseil de sécurité après une réunion à huis-clos sur la Libye.

"Premièrement, a-t-il dit, il faut mettre fin au conflit le plus tôt possible. Deuxièmement, on doit lancer un processus politique inclusif dans les plus brefs délais. Troisièmement, il importe de respecter la souveraineté, l'indépendance et l'intégrité territoriale de la LIbye ainsi que la volonté et le choix du peuple libyen", a précisé Li Baodong.

"Quatrièmement, le Conseil de sécurité doit jouer un rôle de leader, alors que d'autres pays, institutions et organisations internationales doivent aussi jouer un rôle d'appoint conformément à la Charte de l'ONU en établissant les principes de base concernant la question libyenne", a-t-il ajouté à la presse.

Les membres du Conseil de sécurité sont déjà parvenus à un consensus sur les principes majeurs, a affirmé le représentant chinois.

"Ces principes doivent guider les efforts internationaux visant à régler la crise libyenne", a estimé M. Li.

Le diplomate chinois a également souligné que la Chine soutenait les efforts déployés par l'Union africaine en faveur d'un règlement politique de la crise libyenne.

L'ONU planifie l'avenir post-conflit de la Libye (SYNTHESE)

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et son conseiller chargé du règlement du conflit libyen ont annoncé mardi qu'ils se sont mis d'accord sur la façon d'introduire une mission intégrée et politique dans le pays d'Afrique du Nord ravagé par des mois de conflits.

"Mon objectif est d'envoyer le personnel de l'ONU sur le terrain le plus vite possible, sous un mandat solide du Conseil de sécurité", a déclaré M. Ban dans un communiqué consacré à la situation en Libye.

Avec l'aide de son conseiller spécial de l'ONU pour la planification post-conflit en Libye, Ian Martin, le secrétaire général, en consultations avec le Conseil national de transition (CNT) en Libye, a conçu un plan de base pour la Libye post-conflit.

Selon lui, le plan fonctionnera sous trois principes, et le premier étant que les Libyens décident eux-même de la reprise et la stratégie post-conflit de leur pays.

"Notre plus important travail consiste à assurer que les efforts multilatéraux, régionaux et bilatéraux soient complémentaires et correspondent à la volonté des Libyens (...) et cela demande au CNT de rédiger des priorités claires, à court terme et à long terme", a indiqué M. Ban.

Le deuxième principe, selon lui, consiste à des réponses en temps opportun aux demandes par les autorités libyennes dans les tâches telles que la restauration de la règle de droit, le renforcement des institutions, la protection des droits de l'Homme, ainsi que l'accélération du rétablissement économique.

Pour le secrétaire général, la coordination des travaux, -- le troisième principe --, est crucial pour le succès des efforts visant le redressement et la reconstruction en Libye.

"Nos équipes de travail sur le terrain travailleront étroitement avec les autorités locales de sorte que la confusion et la multiplication de nos efforts soient mis au minimum et que les ressources financières ne soient pas gaspillées", a-t-il fait savoir.

S'adressant à la presse suite à des consultations à huis clos sur la Libye, M. Martin, de son côté, a indiqué que les perspectives semblent bonnes pour le plan du secrétaire général.

"Ce qui est clair, c'est qu'il existe une forte volonté, au sein du Conseil et de la part du CNT, selon laquelle l'Onu joue un rôle clé dans le soutien à toute assistance internationale en Libye à l'avenir", a-t-il indiqué.


Source: Xinhuanet, du 31/08/2011

LIBYE: Le Conseil national de transition lance un ultimatum aux partisans de Kadhafi.

Les rebelles libyens ont appelé hier les derniers partisans de Kadhafi à abandonner leurs fiefs avant samedi. ...

Les insurgés et l'OTAN ont fait savoir que les forces fidèles au dirigeant libyen négociaient le sort de Syrte, une ville fortement militarisée d'où est originaire le « Guide » et située à 400 km à l'est de Tripoli.
Sur le terrain. C'est d'ailleurs dans cette région et autour de cette ville que les forces rebelles ont concentré leurs efforts et se sont positionnées de part et d'autre. Hier des renforts affluaient dans cette zone pour soutenir les insurgés.
Cependant le dirigeant libyen conserve une capacité de commandement des troupes qui lui sont encore loyales dans le pays, a indiqué hier l'OTAN, tout en affirmant ne pas savoir où il se trouvait.
Selon le colonel canadien Roland Lavoie, « les forces pro-Kadhafi que nous observons ne sont pas en pleine débandade, elles cèdent du terrain de manière ordonnée et se retirent sur la moins mauvaise de leurs positions, compte tenu de leur armement ».
Pour autant la mission de l'Alliance se poursuivra tant que les partisans de Mouammar Kadhafi feront peser une menace sur la population civile, même si le régime est en train de s'effondrer, a précisé Oana Lungescu, porte-parole de l'OTAN.
Algérie. Restée « neutre » sur le conflit libyen mais accusée par les rebelles de soutenir Mouammar Kadhafi, l'Algérie est encore plus embarrassée envers le CNT depuis l'entrée sur son territoire pour « raisons strictement humanitaires » de proches de l'ex-homme fort de Libye : trois enfants de Kadhafi, Aïcha, qui a accouché d'une petite fille hier en terre algérienne, Mohammed et Hannibal, ainsi que de Safia, la seconde épouse de Kadhafi sont actuellement les hôtes encombrants d'Alger.
Groupe de contact. À Paris, la réunion du Groupe de contact sur la Libye se prépare. Une soixantaine de délégations sont attendues demain à la Conférence des amis de la Libye afin d'accompagner les autorités de transition libyennes dans leur marche souhaitée vers la démocratie. Cette conférence, à l'initiative de la France, sera coprésidée par Nicolas Sarkozy et le Premier ministre britannique David Cameron, alliés de la première heure des insurgés libyens.
Russie. Invitée à la conférence, la Russie, qui avait ces dernières années décroché des contrats prometteurs en Libye, pourrait payer cher sa position plus que prudente sur l'insurrection et voir ses espoirs de se tailler une part du gâteau libyen s'envoler en fumée avec le nouveau pouvoir.
Technologie. Selon le Wall Street Journal, une filiale du groupe informatique français Bull a aidé le régime Kadhafi à espionner ses opposants. Amesys, société spécialisée dans les systèmes sécuritaires et rachetée par Bull en janvier 2010, a équipé fin 2009 le centre de surveillance d'Internet de Tripoli avec un système d'analyse du trafic. Début 2011, des dirigeants libyens auraient à nouveau approché Amesys pour augmenter ces capacités de contrôle.


Source: La Voix du Nord, du mercredi 31.08.2011, 05:11.

LIBYE: Les dessous du clan Kadhafi

La prise de Tripoli par les rebelles libyens et la cavale de Mouammar Kadhafi marque la fin d’un régime en place depuis 1969. Une chute qui met définitivement en lumière l’atrocité de la répression et le goût du luxe de l’ancien Guide et de sa famille
"Ceux qui passent la tête par la porte restent sans voix, et reculent aussi vite qu’il est dignement possible de le faire pour sortir du hangar au sol couvert d’hommes mis à mort." Dans un article du Monde du 29 août dernier, le quotidien annonce la découverte d’un charnier d’une cinquantaine de personnes, au sud de Tripoli. Dans cette prison de fortune mise en place au début de l’insurrection, la 32e brigade, commandée par un fils de Mouammar Kadhafi, Khamis, a massacré, alors que les rebelles se rapprochaient, les détenus toujours incarcérés. Le porte-parole de la rébellion, le colonel Ahmed Omar Bani, estime le nombre des personnes arrêtées en Libye pendant la vague de répression du régime Kadhafi "entre 57.000 et 60.000". Depuis la prise de Tripoli, seulement "entre 10.000 et 11.000" hommes auraient été libérés, notamment à la prison d’Abou Salim. "Où sont les autres ?", s’interroge le porte-parole.

La torture comme arme politique
Depuis son accession au pouvoir, le Guide a utilisé la torture pour prévenir les tentatives de renversements du régime. Des pendaisons et des mutilations, parfois publiques, ont anéanti toute forme de rébellion en 41 ans de règne. Un coup d’État raté contre le leader libyen en mai 1984 a entraîné l’emprisonnement de milliers de personnes. En 1988, plusieurs centaines de personnes sont libérées à la suite d’une large amnistie concédée par le Guide. Un an plus tard, le régime déclenche une nouvelle vague de répression. Amnesty International constate alors sur place "des arrestations de masse, des disparitions et la torture systématique". Après une seconde tentative de coup d’État dans les années 90, dans laquelle de hauts gradés sont impliqués, Kadhafi purge l’appareil militaire. Il élimine systématiquement tout rival potentiel. Fin juin 1996, en deux jours, plus d’un millier de prisonniers sont tués par les forces du régime, dans la prison d’Abou Salim. C’est probablement l’acte le plus sanglant du régime. Longtemps nié, ce massacre ne sera reconnu qu’en avril 2004 par Mouammar Kadhafi.

Loin de sa tente de bédouin
Les massacres perpétrés par le régime de Mouammar Kadhafi ne sont pas les seules découvertes des rebelles. Des résidences, des véhicules, de l’alcool… Les Libyens peuvent aujourd’hui se rendre compte du train de vie mené par le Guide au cours de son régime. "On se croirait en Europe", s’étonne l’un des visiteurs de la vaste plantation dissimulée dans une immense exploitation agricole à 25 km au sud-ouest de Tripoli. La ferme verdoyante de Mouammar Kadhafi contraste avec l’image de bédouin vivant au milieu du désert qu’il se donnait. "On nous disait qu’il vivait sous la tente et voilà", témoigne Ahmad Ramadan en montrant le panorama d’arbres fruitiers bien alignés, de pieds de vigne bien soignés et de massifs de fleurs.

Les rebelles libyens ont également pu découvrir pour la première fois l’avion présidentiel. L’occasion de célébrer une nouvelle fois la chute de l’ancien Guide.

Autre étrange découverte qu’ont faite les rebelles libyens, cette fois-ci, en pénétrant dans le palais de Mouammar Kadhafi : sa voiture. Il s’agit en effet d’une minuscule Fiat 500, a révélé, jeudi, le quotidien italien Corriere della Sera. La petite Italienne possède un moteur électrique de 34 kW construit à Gênes. Le chauffage avant et arrière, peu utile à Tripoli, est remplacé par des packs de piles au lithium. Le réservoir de carburant laisse sa place à une pompe géante de climatisation. Mais il ne s’agit pas non plus de faire de la figuration. Surpassant les marques européennes, le véhicule atteint une vitesse de pointe de 160 km/h et possède une autonomie de 260 kilomètres, pour un temps de chargement n’excédant pas les dix minutes. Le prix d’un tel véhicule : environ 200.000 euros.

Une nounou défigurée par la famille Kadhafi
La famille du dictateur partageait forcément le train de vie royal mené par le Guide. Hannibal Kadhafi, l’un de ses fils et sa femme, Aline, habitaient dans le complexe résidentiel luxueux de Bab el-Aziziya. C’est dans ce lieu que le sort de Shweyga Mullah, une jeune femme de 30 ans, chargée de la garde des enfants du couple, a été mis à jour. Le corps, le visage et la tête brûlés, la nourrice raconte calmement aux journalistes de CNN comment elle a été aspergée d’eau bouillante, trois mois auparavant, par Aline Kadhafi. Cette dernière, incapable de réagir face aux pleurs de sa fille, et devant le refus de la nourrice de la frapper, a décidé de punir sa servante. "Elle [Aline] m’a emmenée dans la salle de bain, m’a attachée les mains derrière le dos et les pieds. Elle m’a scotchée la bouche et a commencé à verser de l’eau bouillante sur ma tête", raconte Shweyga en mimant les gestes. Un de ses collègues, originaire du Bangladesh, raconte aussi avoir été régulièrement battu et blessé à coups de couteau. C’est le même couple Kadhafi qui avait été à l’origine des tensions diplomatiques entre la Suisse et la Libye, en 2008 : les deux conjoints avaient été arrêtés en juillet 2008 dans un hôtel suisse pour mauvais traitements à l’encontre de leurs propres domestiques. Mais c’est l’Etat suisse qui avait finalement été condamné à verser près de 800.000 d’euros de dommages et intérêts, en mars dernier, à Hannibal Kadhafi, pour avoir diffusé les photos de son arrestation.

Author: J.B

 


Source:  Armees.com, du 31 août 2011

BURUNDI: Assassinat du secrétaire exécutif du parti FNL à Kayanza.

BUJUMBURA-- Le secrétaire exécutif du parti FNL d'Agathon Rwasa (opposition) en province de Kayanza a été tué la nuit de undi à mardi au chef-lieu de cette province du nord du Burundi, comme l'a confirmé Eugène Bigirimana, responsable provincial de ce parti dans cette province.

Deddy Niyirora qui a été tué par des gens armés de fusils non encore identifiés venait d'acheter vers 20 heures (18h00 GMT) dans une pharmacie des médicaments pour un de ses deux enfants qui souffrait d'une maladie. Arrivé à quelque 100 mètres du bureau de la zone Kayanza au chef-lieu de la province, il est tombé dans l' embuscade de ses malfaiteurs qui l'ont criblé de plus de 50 balles sur tout son corps avant qu'il ne tombe raide mort. Les forces de l'ordre sont intervenues quand il était déjà tard. Elles n'ont pu qu'évacuer son corps vers la morgue de l'hôpital de Kayanza.

Le responsable provincial du parti à Kayanza impute le meurtre de son collaborateur aux agents locaux du SNR (Service national des renseignements, une police présidentielle) et indique qu'il y aurait une liste d'autres membres influents de ce parti à abattre dans cette province. Les responsables administratifs n'ont pas voulu s'exprimer spontanément.

Le disparu Deddy Niyirora avait été emprisonné au cachot du SNR à Bujumbura en octobre 2010 avant d'être relaxé deux semaines plus tard, mais on ne lui avait pas remis encore son téléphone mobile, ce qui étonne Eugène Bigirimana. Ce jeune marié enseignant au lycée communal de Kayanza laisse deux enfants et une veuve.


Source: Xinhuanet, du 31/08/2011

Tuesday, August 30, 2011

LIBYE: Les Kadhafi, une fratrie extravagante et influente

WikiLeaks dit faire l'objet d'une cyberattaque
TUNIS (Reuters) - Après avoir régné sur la Libye pendant quatre décennies, la famille de Mouammar Kadhafi a perdu un pouvoir qu'elle a exercé avec toute l'extravagance et la violence de potentats soucieux de satisfaire leurs moindres caprices.
Le dirigeant libyen, toujours en fuite depuis la prise de Tripoli sans que l'on sache où il se trouve, est le père de sept garçons et d'une fille Aïcha, dont les réputations peuvent être mises en regard de l'excentricité et de la cruauté de leur père.
La femme du colonel, Safia, sa fille et deux de ses fils, Hannibal et Mohammed, ont trouvé refuge lundi matin en Algérie, dernier Etat d'Afrique du Nord à ne pas avoir reconnu le Conseil national de transition comme nouveau gouvernement de la Libye.
Un autre fils, Saïf al Arab, a trouvé la mort dans l'insurrection qui a abouti à la chute de son clan tandis que des informations non confirmées indiquent qu'un autre fils, Khamis, chef d'une brigade d'élite sans doute à l'origine d'exécutions sommaires, aurait été tué.
Deux autres fils, Saif al Islam, considéré comme son dauphin présumé, et Saadi, ont eux disparu.
Pendant des années, la jalousie et l'avidité ont tissé des relations délétères au sein de cette famille, mais à mesure que l'heure de la chute approchait, la fratrie a serré les rangs autour de son chef.
Un câble diplomatique américain datant de 2009 évoquait déjà les luttes intestines au sein de cette famille divisée dont une partie des membres vivaient à l'étranger et se retrouvaient sous la lumière crue des projecteurs en raison de leurs comportements souvent atypiques.
Avec le début de la rébellion en Libye, Saïf al Islam a pris une place aux côtés de Mouammar Kadhafi. Autrefois perçu comme un réformateur, Saïf, qui a étudié à la prestigieuse London School of Economics (LSE), a développé un discours belliqueux pour dénoncer l'action des insurgés.
Saïf al Islam, âgé de 39 ans, et son père sont tous les deux sous le coup d'un mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes contre l'humanité.
"CLAUDIA SCHIFFER DU MAGHREB"
Saïf al Arab, 29 ans, a péri dans un bombardement des avions de l'Otan sur Tripoli. A l'âge de quatre ans, il avait été blessé par le raid aérien ordonné par le président américain Ronald Reagan contre le QG du guide libyen en 1986.
Au cours de sa courte existence, Saïf al Arab est apparu comme un enfant gâté qui a bénéficié de l'indulgence de son père. Toujours selon des câbles diplomatiques américains, il passait la majeure partie de son temps à faire des fêtes et affichait un comportement violent, comme le montra sa participation à une bagarre avec un videur de boîte de nuit à Munich en 2007.
Hannibal, qui occupait le poste de président de la compagnie maritime nationale, fut lui impliqué dans une série d'incidents à l'étranger.
En 2008, lui et sa femme furent arrêtés dans un hôtel de Genève pour avoir maltraité deux employés de l'établissement. Cela s'était traduit par un incident diplomatique majeur entre la Suisse et la Libye, qui avait détenu pendant plusieurs mois deux hommes d'affaires suisses.
Saadi est lui connu pour sa passion obsessionnelle pour le football. Il a mené une brève et peu convaincante carrière avec plusieurs clubs italiens avant d'être capitaine de l'équipe nationale libyenne dont le sélectionneur avait été limogé pour ne pas l'avoir retenu dans l'équipe.
Son goût pour les jets privés, les palaces cinq étoiles, les bijoux voyants et les mallettes remplies d'argent liquide s'accompagnait d'un penchant pour les parcs d'attraction.
En revanche, on sait peu de choses de l'aîné de la fratrie, Mohammed, un ingénieur nommé à la tête du Comité olympique libyen et à la tête de la Commission générale des postes et des télécommunications.
Il avait donc la haute main sur tout le réseau téléphonique libyen, ce qui lui permettait d'organiser des écoutes contre les adversaires de son père.
Mouatassim, qui occupait les fonctions de conseiller pour les affaires de sécurité et gérait les questions de relations publiques de Kadhafi à l'étranger, est lui aussi peu connu, mais a joué un rôle de confident auprès de son père.
Quant à Aïcha, qui a étudié en France, son côté "glamour" a conduit certains à la qualifier de "Claudia Schiffer du Maghreb". Avocate, elle a participé à la défense de Saddam Hussein lors de son procès à Bagdad.
Elle fut également ambassadrice de bonne volonté de l'Onu, une fonction honorifique qui n'a pas résisté au soulèvement entamé en février.

 Pierre Sérisier pour le service français, édité par Jean-Loup Fiévet

Source: , 30/8/2011
Author: Giles Elgood

LIBYA: The "Liberation" of Libya: NATO Special Forces and Al Qaeda Join Hands


,
 
"Former Terrorists" Join the "Pro-democracy" Bandwagon
Author: Prof. Michel Chossudovsky
August 28, 2011
Extensive war crimes have been committed. NATO has blood on its hands The heads of government and heads of state of NATO member countries are responsible for extensive war crimes.
The "pro-democracy" rebels are led by Al Qaeda paramilitary brigades under the supervision of NATO Special Forces. The "Liberation" of Tripoli was carried out by "former" members of the Libya Islamic Fighting Group (LIFG).
The jihadists and NATO work hand in glove. These "former" Al Qaeda affiliated brigades constitute the backbone of the "pro-democracy" rebellion.
NATO special forces with "boots and the ground" pass unnoticed. Their identity is not known or revealed. They blend into the Libyan rebellion landscape of machine guns and pickup trucks. They are not highlighted in the photo ops.
Special forces composed of US Navy SEALS, British Special SAS Forces and French legionnaires, disguised in civilian rebel garb, are reported to be behind major operations directed against key government buildings including Gadhafi's Bab al-Aziziya compound in central Tripoli.
Reports confirm that British SAS were on the ground in Eastern Libya prior to the onset of the air campaign. Special Forces are in close coordination with NATO air operations. "Highly-trained units, known as ‘Smash’ teams for their prowess and destructive ability, have carried out secret reconnaissance missions to provide up-to-date information on the Libyan armed forces." (SAS 'Smash' squads on the ground in Libya to mark targets for coalition jets, Daily Mirror, March 21, 2011)
NATO special forces and the CIA sponsored Islamic brigades under the command of "former" jihadists constitute the backbone of combat capabilities on the ground, supported by the air campaign, which now includes Apache helicopter raids.
The remainder of the rebel forces include untrained trigger happy gunmen (including teenagers, which serve the function of creating an atmosphere of panic and intimidation.
What we are dealing with is a carefully planned military intelligence operation to invade and occupy a sovereign country.
Killing the Truth. The Role of the Western Media
The Western media constitutes a major instrument of war. NATO war crimes are obfuscated. Popular resistance to the NATO led invasion is not mentioned.
A narrative of "liberation" and "opposition pro-democracy rebel forces" is instilled in the inner consciousness of millions of people. Its called the "NATO Consensus".
"The NATO Consensus" which upholds the "humanitarian mandate" of the Atlantic alliance cannot be challenged. The bombings of civilian areas as well as the role of a terrorist militia are either trivialised or not mentioned
Killing the truth is an integral part of the military agenda.
Realities are turned upside down.
The lie becomes the truth.
Its an inquisitorial doctrine. The NATO consensus dwarfs the Spanish Inquisition by a long shot.
The criminal invasion and occupation of Libya is not mentioned. The lives of independent journalists in Tripoli who report on what is actually happening are threatened. The catch words are "Liberation" and "Revolution" with NATO's mandate limited to R2P ("Responsibility to Protect").
Liberation or Invasion? By camouflaging the nature of the military operation, not to mention NATO atrocities, the Western media has contributed to providing the Transitional Council with a semblance of legitimacy and international recognition. The latter would not have been forthcoming without the support of the Western media.
NATO special forces and intelligence operatives on the ground are in permanent liaison with military planners involved in coordinating NATO strike sorties and bombing raids on the Libyan capital.
Intensive Bombing Raids over Tripoli
On August 27, NATO acknowledged the conduct of 20,633 sorties since March 31st, and 7,768 strike sorties. (These figures do not include the intensive bombing raids conducted in the two weeks prior to March 31st). Each fighter jet or bomber carries numerous missiles, rockets, etc. depending on the ordnance specification of the aircraft.
Multiply the number of strike sorties (7768 since March 31) by the average number of missiles or bombs launched by each of the planes and you get a rough idea of the size and magnitude of this military operation. A French Dassault Mirage 2000, for instance, can transport 18 missiles under its wings. America's B-2 Stealth bombers are equipped with bunker buster bombs.
Pursuant to NATO's humanitarian mandate, we are informed by the media that these tens of thousands of strikes have not resulted in civilian casualties (with the exception of occasional "collateral damage").
Not surprisingly, already in mid April, three weeks into bombing campaign, the Atlantic Alliance announced that "NATO planes flying combat missions over Libya are starting to run out of bombs" (UPI, April 16, 2011);
"The reason we need more capability isn't because we aren't hitting what we see -- it's so that we can sustain the ability to do so," one NATO official told the Post. "One problem is flight time, the other is munitions." (Ibid)
The bombing raids over Tripoli were intensified in the course of the last two weeks. They were intended to support ground operations led by NATO special forces and the Islamic paramilitary brigades. With limited NATO ground force capabilities, NATO strategists decided to intensify the bombing raids.
Global Research's Correspondent in Tripoli, whose life is threatened for revealing NATO war crimes described a shift in the pattern of bombing, starting in mid-July, with increasingly intensive air raids leading up to the ground invasion on August: 20th:
"Until approximately 2:35 a.m EET [July 17], the strident noises of fighter jets over Tripoli could be heard. The bomb blasts triggered an atmosphere of fear and panic over the entire city, a poignant psychological and emotional impact on tens of thousands of people, from the young to the elderly It also alerted people and brought them out onto their balconies while they witnessed the bombing of their country.
One of the explosions resulted in a huge mushroom cloud, pointing to the possible use of bunker buster bombs. ... There was something unusual in the pattern of this NATO bombing operation.
The bombings tonight were not like other nights. The sounds were different. The smoke plumes were different. In previous bombings the smoke would usually go up vertically like a fire, but tonight the smoke plumes were horizontal and hovering above Tripoli with a white cloud in the horizon.
People who were not directly affected by the bombs, within a radius of 15 kilometres experienced burning eyes, lower back pain, headaches." (Mahdi Darius Nazemroaya, NATO Launches Bombing Blitzkrieg over Tripoli hitting Residential Areas , Global Research, July 17, 2011)
The mass killing of civilians in a Blitzkrieg environment as well as the creation of a generalized atmosphere of panic is intended to curtail the population's resistance to the NATO-led invasion.
The Death Toll
According to sources from our correspondent in Tripoli, the death toll in the course of the last week (20-26 August) is of the order of 3000. The hospitals are in a state of turmoil, unable to come to the rescue of the wounded. The International Committee of the Red Cross (ICRC) confirms that medical supplies are in short supply throughout the country.
In recent developments UNICEF has warned of shortages of water due to the NATO bombing of water infrastructure throughout the country. "This could turn into an unprecedented health epidemic “ said Christian Balslev-Olesen of UNICEF's Libya Office.
NATO warplanes deliberately targeted the peaceful vigil of tents in front of the Gadhafi compound in a gruesome massacre. The mainstream media acknowledges the massacre, while stating that gun wounds are the cause of death in crossfire between loyalist and rebel forces. The victims are :
"The identities of the dead were unclear, but they were in all likelihood activists who had set up an impromptu tent city in solidarity with Gadhafi in defiance of the NATO bombing campaign. (Forbes.com, August 25, 2011)
We are not dealing with collateral damage. Extensive war crimes have been committed. NATO has blood on its hands. The heads of government and heads of state of NATO member countries are war criminals.
The Central Role of Al Qaeda Operatives in the "Liberation of Tripoli"
According to CNN, in a twisted logic, the terrorists have repented: "former terrorists" are no longer "terrorists".
The LIFG is said to have been disbanded.
Following their disavowal of violence, these former LIFG leaders created a new political organization called the Islamic Movement for Change, which according to CNN "is committed to working within a future democratic process". "The Libyan Islamic Movement for Change (Al-Haraka Al-Islamiya Al Libiya Lit-Tahghir), is made up of former members of the now defunct [CIA supported] Libyan Islamic Fighting Group (LIFG)" (Reuters, August 26, 2011)
In a contradictory about turn, former "bad guys" (terrorists) are heralded as "good guys" committed to "combating terrorism". The "former" members of the Libya Islamic Fighting Group (LIFG) are now portrayed as "pro-democracy activists" who "have assumed leadership positions in several rebel brigades".
Labels have been switched: the CIA supported Al Qaeda affiliated LIFG has been transformed into the CIA sponsored Islamic Movement for Change (IMC), which supports the pro-democracy rebellion.
When was the LIFG disbanded?
In a bitter irony, the Libya Islamic Fighting Group (LIFG) was listed until June 2011 by the United Nations Security Council as a bona fide terrorist organization. On June 21 2011, The Listing of Terrorist Organizations, conveniently vanished from the UN Security Council website pending the revamping of the website. (See annex below)
The LIFG entry was included in the (updated March 24, 2011, accessed April 3, 2011) United Nations Security Council "terror list" as follows
QE.L.11.01. Name: LIBYAN ISLAMIC FIGHTING GROUP
Name (original script):
A.k.a.: LIFG F.k.a.: na Address: na Listed on: 6 Oct. 2001 (amended on 5 Mar. 2009)
(The LIFG Listing is on p. 70, http://www.un.org/sc/committees/1267/pdf/consolidatedlist.pdf, (accessed April 3, 2011, no longer accessible)
Other information: Review pursuant to Security Council resolution 1822 (2008) was concluded on 21 Jun. 2010. The website is down and is currently being revamped
Who Leads Libya's Islamic Brigades?
Recent reports confirm what was known and documented from the outset of the "rebellion" in mid-March: The key military command positions of the rebellion are held by the "former" commanders of the Libya Islamic fighting Group (LIFG)".
The commander of the assault on Tripoli is Abdel Hakim Belhadj, (also known as Abu Abdullah al-Sadeq, Hakim al-Hasidi). He has been entrusted, with NATO's approval, of "one of the most powerful rebel brigades in Tripoli [which] took charge of successful rebel efforts earlier this week to storm Gadhafi's Bab al-Azziziyah compound, further bolstering his prominent position in rebel ranks." (CNN, op cit)
"Sadeeq was a well-known figure in the jihadist movement. He fought the Soviet-backed government in Afghanistan and helped found [with the support of the CIA] the Libyan Islamic Fighting Group there." (Ibidt)
But Saddeeq, according to CNN has repented. He is no longer a terrorist (i.e. a bad guy) "but a powerful voice against Al Qaeda's terrorism" (Ibid, emphasis added)
"In 2009, Sadeeq and other senior LIFG leaders formally repudiated al Qaeda style terrorism and disbanded their campaign to overthrow the Libyan regime.
The breakthrough was the result of a two-year dialogue with the regime brokered by Benotman [a former LIFG commander now in the employ of the London based Quilliam Foundation with a mandate in conflict resolution. CNN interviewed leading figures of the LIFG in Abu Salim prison in Tripoli in September 2009, shortly before the group's leaders were released. Although they were then behind prison bars, the leaders' disavowal of violence appeared genuine. (Ibid)
According to DebkaFile (Israeli intelligence online report), the "pro-Al Qaeda brigades "led by LIFG Commander Abdel Hakim Belhadj constitute the dominant force of the rebellion, overriding the authority of the Transitional Council. They are in control of strategic buildings including Gadhafi's compound.
"The LIFG chief [Abdel Hakim Belhadj] now styles himself "Commander of the Tripoli Military Council." Asked by our sources whether they plan to hand control of the Libyan capital to the National Transitional Council, which has been recognized in the West, the jihadi fighters made a gesture of dismissal without answering. (Debka, Pro-Al Qaeda brigades control Qaddafi Tripoli strongholds seized by rebels, August 28, 2011 )
Abdul Hakim Belhhadj received military training in CIA sponsored guerrilla camp in Afghanistan. He constitutes a CIA "intelligence asset" in the Lybian war theater. An earlier report suggests that he has some 1,000 men under his command. (Libyan rebels at pains to distance themselves from extremists - The Globe and Mail, March 12, 2011)
The US-NATO coaltion is arming the Jihadists. Weapons are being channelled to the LIFG from Saudi Arabia, which historically, since the outset of the Soviet-Afghan war, has covertly supported Al Qaeda. The Saudis are now providing the rebels, in liaison with Washington and Brussels, with anti-tank rockets and ground-to-air missiles. (See Michel Chossudovsky "Our Man in Tripoli": US-NATO Sponsored Islamic Terrorists Integrate Libya's Pro-Democracy Opposition, Global Research, 3 April 2011)
A "Democracy" run by Terrorists
Reports also confirm that large numbers of terrorists imprisoned in Abu Salim jail were released by rebel forces. They are now being recruited by the former LIFG Islamic brigades, led by "former" jihadists pro-democracy commanders.
So all ends well in the smooth transition towards a democracy run by terrorists.
NATO's Islamic Jihad
There is indications that NATO, in coordination with Western intelligence agencies (including Israel's Mossad), is involved in recruiting Islamist fighters. Israeli intelligence sources confirm that NATO in cooperation with Turkey, is now directly training and recruiting in several Muslim countries a new jihadist generation of "Freedom Fighters". The Mujahideen after undergoing training are slated to participate in NATO's "pro-democracy" "humanitarian" military campaigns. The Israeli report by Debka pertains to Syria, which is next in line on the NATO military roadmap:
"Our sources report, is a [NATO] campaign to enlist thousands of Muslim volunteers in Middle East countries and the Muslim world to fight alongside the Syrian rebels... " (Debka File August 15, 2011 http://www.debka.com/article/21207/ )
The NATO led invasion and occupation of Libya is using Islamic fighters as the backbone of an alleged transition to democracy.
Concluding Remarks
The tragic events of 9/11 have played a key role in developing a massive propaganda campaign geared towards justifying a "war on terrorism" directed against Osama bin Laden's Al Qaeda.
In a bitter twist, throughout the Middle East and Central Asia, the Western military alliance is using Islamic brigades, trained and groomed by the CIA, MI6 and Mossad, to wage its "Global War on Terrorism".
The war on terrorism constitutes a broad consensus instilled in the minds of millions of people, What is not known to Western public opinion is that the West's holy crusade against Islamic terrorism rather than targeting terrorists actually includes terrorists in his ranks, i.e Al Qaeda "freedom fighters" have been integrated into the ranks of US-NATO led military operations.
Rest assured, in the case of Libya, the rebels are "the good guys": they are "former" rather than "active" members of Al Qaeda.
The Western media has not reported on NATO war crimes. It has casually dismissed NATO atrocities: 8000 strike sorties represents more than 50,000 missiles and bombs dropped on the Libyan people.
There are various ways of concealing the truth. From the outset of the air campaign, the media has denied the existence of a war. Its causes and consequences are distorted. In turn, an effective propaganda campaign requires targeting people's mindset in newspapers, network TV and online.
People must be distracted from an understanding of the war on Libya. Atrocities committed by NATO with the support of the United Nations is rarely frontpage news. How best to camouflage the truth? By redirecting news coverage on Libya towards a number of trivial "talking points", including the size of Gadhafi's swimming pool, his female bodyguards, his cosmetic plastic surgery, etc. The Guardian, August 23, 2011)
Not included in the journalist's "to do list" is the coverage of the three thousand men, women and children who lost their lives in the course of a weeklong Blitzkrieg bombing of Tripoli using the most advanced weapons systems in human history.
Against this background of lies and fabrications, the lives of several independent journalists including Global Research's Correspondent Mahdi Darius Nazemroaya trapped in Tripoli were threatened, for saying the truth.

LIBYA: Libya interim leaders give ultimatum to Gaddafi forces



Libya Crisis
Libya's interim leaders have given pro-Gaddafi forces until Saturday to surrender or face military force.
Mustafa Abdul Jalil, who leads the National Transitional Council (NTC), said the ultimatum applied to loyalists of Col Muammar Gaddafi in his hometown of Sirte and in other towns.
The announcement came after Col Gaddafi's wife and three of his adult children fled to neighbouring Algeria.
Algeria has defended the move, which the NTC called an "act of aggression".
Col Gaddafi's own whereabouts are unknown - rumours have variously placed him in Sirte, in regime-controlled Bani Walid south-east of Tripoli, and in the capital itself.

Analysis

The anti-Gaddafi forces are suggesting they will move in with all the force at their disposal if they don't get what they want by the weekend.
If they are thinking about nation building for the future, they might be hoping for some kind of negotiated way out, because a big, bloody battle to end all this is not something they will want. If they want to build a new Libya, then the former pro-Gaddafi and anti-Gaddafi people are going to have to find a way to live together.
The infrastructure has not been that badly damaged here in Tripoli. Water is quite a serious problem but they do have electricity and people are getting things back on their feet. But there is an utter vacuum at the top in terms of power. Big decisions have to be taken because it won't be easy reconciling all the forces in the country. Such a political leadership has not yet emerged and that is a major and urgent challenge.
The anti-Gaddafi forces are trying to overcome pockets of resistance by loyalists, and preparing to advance on Sirte.
Speaking at a news conference in Benghazi, Mr Jalil said that if there was no "peaceful indication" by Saturday that Gaddafi-loyalists intended to surrender, "we will decide this manner militarily".
"We do not wish to do so but we cannot wait longer," he said.
The NTC's military chief, Col Ahmed Omar Bani, said: "Zero hour is quickly approaching... So far we have been given no indication of a peaceful surrender."
UK Foreign Secretary William Hague welcomed the deadline, saying: "I think it's the right thing to do, to say to the forces loyal to the remnants of the Gaddafi regime: here is the opportunity to lay down your arms, to consider your situation."
Mr Jalil said he had spoken to Nato officials and that the NTC had decided no foreign troops were needed in Libya to maintain security.
"We are betting on our youths and we are certain our bet will pay off," he said.
But Mr Jalil warned that Col Gaddafi was "not finished yet".
"The danger that is threatening the revolution and the Libyan people still exists. Gaddafi has support and partisans" inside and outside Libya, he said.
Another military commander on the NTC, Col Hisham Buhagiar, told Reuters news agency that 50,000 people were now thought to have been killed since the start of the uprising six months ago.
Nato 'committed'
The anti-Gaddafi forces made an attempt to reach Sirte last week but were fought back by loyalist troops. On Monday, fighters coming from Benghazi in the east captured the small town of Nofilia, on the road to Sirte.
The BBC's Jon Leyne in Benghazi says the anti-Gaddafi forces have mainly been negotiating with tribal leaders both in Sirte and the other two main remaining Gaddafi strongholds of Bani Walid and Sabha, deep in the Sahara desert region.
Map of Libya
While they have had some success with the tribal leaders there has been little response from regime loyalists, says our correspondent, and there are fears that a military assault on Sirte could be a lengthy and bloody battle.
In a news briefing on Tuesday, Nato spokesman Col Roland Lavoie said there had been "dialogues in several villages" that had been freed with "minimal hostilities" and he hoped the same might apply to Sirte.
Col Lavoie said Col Gaddafi's regime was "rapidly losing control on multiple fronts" and that the Tripoli region was "essentially freed".
However, he said Col Gaddafi was "displaying a capability to exercise some level of command and control" and that Nato was still "very much involved" in military action.
"We remain fully committed to our mission and to keeping the pressure on the remnants of the Gaddafi regime until we can confidently say that the civilian population of Libya is no longer threatened," he said.
'Hospitality'
Algeria said Col Gaddafi's wife Safia, daughter Aisha and sons Muhammad and Hannibal crossed the border between Libya and Algeria at 0845 local time (0745 GMT) on Monday.
(L-R) Hannibal, Muhammad and Aisha Gaddafi (L-R) Hannibal, Muhammad and Aisha Gaddafi have crossed into Algeria
The Algerian government later said Aisha Gaddafi had given birth to a daughter shortly after arriving in the country.
The NTC has condemned Algeria, which has not yet officially recognised the council, for offering shelter to the family, calling it "an act of aggression".
Our correspondent says Mr Jalil softened the tone on Tuesday, saying he believed Algeria would not host the family for long before they left for a third country.
Algeria's ambassador to the UN, Mourad Benmehidi, told the BBC earlier that in the desert regions there was a "holy rule of hospitality" and his country had accepted the family on humanitarian grounds.
Spokesperson Oana Lungescu: "Nato still has a job to do in Libya"
Meanwhile, more details have emerged about recent mass killings in Libya.
According to the NTC's Justice Minister Mohammed al-Alagi, four mass graves have been discovered across the country - including one at Ain Zara in south-east Tripoli, behind the barracks of the so-called Khamis Brigade, whose commander was Col Gaddafi's son, Khamis.
Some rebel sources have said Khamis was killed on Saturday. However, the anti-Gaddafi forces have claimed his death before and on Tuesday, Col Lavoie said Nato had no word of Khamis's fate.
Meanwhile Zimbabwe, whose President Robert Mugabe is a strong ally of Col Gaddafi, expelled the Libyan ambassador and his staff on Tuesday after they recognised the interim National Transitional Council.

Source: BBC News,

SOUTH AFRICA: Julius Malema supporters clash with South Africa police


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Karen Allen says there have been ugly scenes between supporters and police

Related Stories

South African police have fired stun grenades at supporters of controversial ANC Youth League leader Julius Malema ahead of his disciplinary hearing.
Mr Malema, 30, is accused of "sowing divisions" in the party and bringing it into disrepute by calling for Botswana's government to be overthrown.
Once a close ally of President Jacob Zuma, the populist Mr Malema has become a fierce critic.
His supporters threw stones at police who were blocking them in Johannesburg.
The police erected a steel gate and barbed wire to close the main street leading to Luthuli House, the African National Congress headquarters where the hearing was held.
Thousands of Mr Malema's supporters remained outside for much of the day, chanting and setting rubbish on fire.
Some set on fire a T-shirt emblazoned with President Zuma's face, while other shouted "Zuma must go".
The ANC later said the hearing would be moved to a secret location outside the city to reduce disruption, while Mr Malema urged his supporters to show restraint.
One police officer and several journalists were injured in the clashes.
'Kingmaker'
Mr Malema, who is charged along with five other top youth league officials, could be expelled from the ANC at the closed-door hearing.
He was put on probation by the disciplinary committee last year after being found guilty of criticising Mr Zuma.

Who is Julius Malema?

Julius Malema
  • Born 1981, joined ANC aged 9
  • Had military training in 1990s
  • 2008: Elected ANC Youth League leader
  • 2008: Vowed to "kill" for Jacob Zuma
  • 2009: Said woman who alleged she had been raped by Zuma had had a "nice time" - later disciplined
  • Called for mines to be nationalised and white-owned farms to be seized
  • 2010: Disciplined for undermining Zuma
  • 2011: Tried for singing "Shoot the Boer [White farmer]"
  • Called for the overthrow of Botswana's government
  • Criticised for lavish lifestyle
Mr Malema, under separate investigation for alleged fraud and corruption, says he will accept the committee's ruling.
"We are taking responsibility for our actions and we are prepared for anything. We have always maintained that the ANC is our future, if that future is expulsion so be it," he said on the eve of the hearing.
Correspondents say the youth league leader's calls to nationalise the mining sector and seize white-owned farm land have jarred with the party's leadership but have proved popular among his political base in impoverished black communities.
The BBC's Karen Allen described Mr Malema as a "kingmaker and political survivor", whose youth group brings the ANC a 350,000-strong block vote and influence over senior ANC leaders seeking promotion.
His disciplinary hearing sets the scene for next year's party leadership battle.
Mr Zuma's ambitions to secure a second term as ANC president could be enhanced if Mr Malema is pushed into the political wilderness, our correspondent says.
If, however, the maverick youth leader emerges with his ANC membership intact, President Zuma could face an uncertain future, she says.
The youth leader has long been a controversial figure.
He played a central role in helping Mr Zuma take control of the ANC from his predecessor Thabo Mbeki in 2008 and campaigned strongly for him in the 2009 elections, which brought Mr Zuma to power.
But on Monday, he said he did not have a personal relationship with the president, only an organisational one.
In May 2010, he was made to apologise publicly following a controversial trip to Zimbabwe where he declared the ANC's support for President Robert Mugabe at a time when Mr Zuma was mediating between the country's coalition members.
Mr Malema was also chastised by the ANC for expelling a BBC journalist from a press conference and defying party orders not to sing a racially divisive apartheid-era song, "Shoot the Boer [white farmer]".

Source: BBC News,

LIBYE: Calme précaire avant la bataille de Syrte

Les insurgés peinent à faire tomber le bastion de Muammar Kadhafi. Le leader en déroute reste introuvable.

La rébellion libyenne a annoncé lundi la mort d'un des fils de Muammar Kadhafi, Khamis, et regretté l'accueil réservé par l'Algérie à la femme et aux trois enfants du "Guide" libyen en fuite. Sur le terrain, les rebelles avançaient difficilement vers Syrte, dernier bastion de Muammar Kadhafi, qui est né dans cette région et pourrait y avoir trouvé refuge. "Un des leaders rebelles m'a confirmé que Khamis avait été tué quelque part près de Tarhouna, à environ 80 km au sud de Tripoli", a déclaré le ministre de la Justice Mohamed Allegi. Âgé de 28 ans, il commandait l'une des brigades réputées les plus efficaces des forces fidèles à l'ex-dirigeant libyen.

La rébellion libyenne ne "comprend pas" que l'on puisse "sauver la famille de Kadhafi", dont une partie est entrée lundi en Algérie, a déclaré dans la soirée le porte-parole du gouvernement rebelle Mahmoud Chammam. "L'Algérie a dit qu'elle avait offert un passage (à la famille de Kadhafi) pour aller dans un pays tiers, nous ne pouvons confirmer, mais ils ont dit qu'ils les avaient accueillis pour raisons humanitaires", a indiqué le porte-parole. "Nous demandons à tous les pays de comprendre que sauver la famille de Kadhafi n'est pas un acte que nous saluons ni ne comprenons", a-t-il ajouté. "Nous voudrions que ces personnes reviennent", a-t-il encore dit, en leur garantissant "un procès juste". Les autorités algériennes ont annoncé l'arrivée lundi matin sur leur territoire de l'épouse de Muammar Kadhafi, Safia, sa fille Aïcha, ses fils Hannibal et Mohamed, accompagnés de leurs enfants, alors que les membres du clan restaient introuvables depuis la chute de Tripoli.


L'étau se resserre sur Syrte


Sur le plan militaire, l'état-major des forces de la coalition réuni à Doha a reconnu que la guerre n'était pas finie et que les opérations militaires devaient se poursuivre. L'objectif est d'éliminer "les restes" du régime libyen, ont indiqué clairement dans un communiqué les chefs d'état-major des pays engagés militairement en Libye. Lors de cette même réunion, Moustapha Abdel Jalil, le président du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, a affirmé que le colonel Kadhafi représentait toujours "un danger", en particulier quand il appelle dans ses discours ses partisans à se soulever. Alors qu'une partie de sa famille a trouvé refuge en Algérie, l'ex-homme fort de la Libye était toujours introuvable. Selon des "sources diplomatiques libyennes autorisées" citées par l'agence de presse italienne Ansa, il se trouverait à 100 km au sud-est de Tripoli, dans sa tribu à Bani Walid, avec ses fils Saadi et Saïf al-Islam.

Muammar Kadhafi conserve aussi des partisans dans sa région natale de Syrte. Mais l'étau se resserre peu à peu autour de cette ville côtière de 120 000 habitants à 360 km à l'est de Tripoli, les avant-postes rebelles ayant progressé d'une vingtaine de kilomètres par l'est lundi soir. "Nos premières positions sont désormais installées à environ 100 km à l'est de Syrte, mais nos éléments de reconnaissance ont avancé jusqu'à la vallée rouge, (à environ 70 km à l'est de Syrte) où les kadhafistes tentent de bloquer notre avance avec leur artillerie", a précisé un officier rebelle.

Tripoli calme mais désemparée


Les deux fils arrivés en Algérie ne font pas partie de la garde rapprochée de leur père. Mohamed, l'aîné, est un homme de réseau très discret ,et Hannibal, 33 ans, est surtout connu pour ses excès de comportement. Aïcha, l'avocate, serait selon des sources locales algériennes sur le point d'accoucher. Quant à Safiya Farkash, mère de sept des huit enfants biologiques de Muammar Kadhafi dont elle est la seconde épouse, c'est une femme discrète, infirmière de métier, connue pour sa fortune et son influence considérables.

À Tripoli, la situation était relativement calme mais les conditions de vie se détériorent. L'Union européenne a annoncé avoir débloqué 10 millions d'euros pour des opérations humanitaires d'urgence dans la région de Tripoli, et avoir ouvert un bureau d'aide humanitaire sur le terrain. Le gouvernement maltais a dépêché lundi un navire transportant des biens de première nécessité, notamment 340 tonnes d'eau potable. Les habitants souffrent d'un manque d'eau pour le deuxième jour consécutif et les ingénieurs envoyés pour réparer les installations dans des "zones éloignées" de la capitale se heurtaient aux soldats pro-Kadhafi. Dans la ville martyre de Misrata, la population reprenait son souffle, une semaine après avoir été la cible d'attaques de Scud.


Réouverture des ambassades


À New York, la Chine a arrêté une initiative européenne visant à demander au comité de l'ONU chargé des sanctions de débloquer 5 milliards de dollars, puisés dans les fonds libyens gelés, pour acheter des vivres et du matériel humanitaire pour le pays. "Nous espérons qu'il ne s'agit que d'un problème technique et que la mission chinoise recevra bientôt des instructions" de Pékin, a expliqué un diplomate occidental. Par ailleurs, la France a annoncé la réouverture de son ambassade à Tripoli, saccagée par les partisans du régime depuis sa fermeture en février. La Grande-Bretagne se prépare aussi à rouvrir la sienne.

Au niveau économique, le groupe pétrolier italien Eni a signé un accord avec le CNT pour reprendre ses activités dans le pays et fournir des hydrocarbures à la population libyenne. Sur le plan diplomatique, la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a annoncé sa venue jeudi à Paris pour participer à la réunion du Groupe de contact sur la Libye afin d'accélerer le plan d'aide financière aux nouvelles autorités. L'objectif est d'accompagner la reconstruction du pays et d'aider le CNT.


Source: Le Point, Publié le 30/08/2011 à 06:42 - Modifié le 30/08/2011 à 11:49

Libye: l’optimisme sapé des "intervenants"

Après la cessation inéluctable du conflit ouvert en Libye on se demande avant tout si le jeu en valait la chandelle. Les victimes étaient-elles justifiées? Et si rien ne les justifiait, qui endossera la responsabilité de l’effusion de sang?

Tous les pays responsables, y compris la Russie, sont unanimes pour condamner le colonel Kadhafi. Fin mars 2011 le président russe Dmitri Medvedev a déclaré que le colonel devrait répondre de ses crimes. Mais il y a une différence entre la condamnation d’un dictateur et l’invasion du territoire d’un pays indépendant pour le soutien militaire de l’un des camps en conflit.

La question de l’avenir politique des initiateurs du conflit se pose alors – avant tout celui du président français Nicolas Sarkozy et de certains de ses conseillers. Ces personnes vont-elles recueillir les lauriers de la victoire ou seront-elles tenues pour responsables de cet interminable conflit? Après tout c’est précisément l’aviation française qui a lancé en mars sur ordre de Sarkozy l’opération à laquelle les autres pays membres de l’OTAN se sont joints progressivement.

Comme le fait remarquer Le Monde, Sarkozy a fait cette guerre "sienne" et a mis en jeu toute sa réputation. Pendant plusieurs mois il a passé des heures sur les cartes des opérations, s’est entretenu constamment avec les rebelles et avec son "estafette" auprès d’eux, le journaliste Bernard-Henri Lévy, se présentant modestement à la presse mondiale comme un "philosophe combattant de la paix." Dans le conflit libyen BHL a joué un rôle plus important que beaucoup de présidents et ministres des Affaires étrangères. Et pour cette raison il est également responsable des conséquences de l’opération de la France et de l’OTAN qu’il a lui-même qualifiée d’incertaine et de mal calculée dans un article publié dans le journal El Pais.

Lors de la rencontre à Paris avec Mahmoud Jibril, le numéro deux du gouvernement rebelle, Sarkozy a annoncé la réunion le 1er septembre d’une conférence internationale pour aider la Libye. Sarkozy a souligné que la Russie, la Chine, l’Inde et le Brésil – les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui n’ont pas soutenu l’opération militaire de l’Alliance en Libye – pourront également participer à cette conférence. "Ainsi Sarkozy a fait comprendre à Moscou qu’il pourrait également jouer un rôle dans la "Libye de demain", estime l’ancien ambassadeur russe en Grande-Bretagne Anatoli Adamichine.

Ainsi, l’invitation est faite, mais que cache-t-elle? La confiance en sa victoire ou une tentative désespérée d’impliquer dans un projet qui échoue autant de membres que possible? Finalement, l’intervention en Libye est-elle un succès ou un échec? La réponse dépendra principalement des actions du nouveau gouvernement libyen qu’a l’intention de former le Conseil national de sécurité (CNT), le "gouvernement" rebelle, qui a été reconnu en mars par la France en initiant l’ingérence dans le conflit libyen. Le nouveau gouvernement pourra-t-il éviter un bain de sang et une vengeance cruelle à l’égard des vaincus? La participation des entreprises russes au processus de la reconstruction de l’économie libyenne dépendra principalement de la réponse à cette question.

Le principal instigateur de l’ingérence est le "philosophe" Bernard-Henri Lévy. Ce dernier a appelé début mars Sarkozy sur son portable et lui a dit familièrement: "Tu dois rencontrer les Massouds libyens" – c’est ainsi que BHL a qualifié le CNT en l’honneur du chef des moujahids afghans (Ahmad Shah Massoud). Sarkozy a accepté, et le surlendemain, le 10 mars 2011, le CNT était reconnu par la France.

Il convient d’ajouter que la population afghane est loin de partager l’admiration de BHL d’Ahmad Shah Massoud et le considère comme un chef de guerre. C’est ainsi que Massoud a été qualifié par Malalai Joya, une militante afghane pour les droits de l’homme, lauréate du Anna Politkovskaya Award de journalisme d’investigation en 2008, ainsi que d’autres récompenses.

Mais Lévy n’écoute jamais ses critiques. D’autant plus qu’il est toujours convaincu que ses actions étaient justes. A la question de Nice Matin concernant le sort de Kadhafi, de sa famille et de ses partisans, il répond avec une grande assurance en dupliquant cette information pour ses partisans sur son site personnel: "C’est aux Libyens d’en décider. J’ai toutefois une préférence, les voir comparaître devant le TPI [Tribunal pénal international]. Et je peux vous dire que le débat est en cours au sein des instances dirigeantes de transition à Benghazi. Je ne sais pas comment il sera tranché. Mais je ne suis pas inquiet car les dirigeants du Conseil national de transition [CNT] font preuve d’une grande maturité politique. On n’est pas dans un schéma de justice expéditive, de volonté de vengeance, on est vraiment dans la phase de pose des premières pierres d’un État de droit."

Le monde sait parfaitement quel Etat de droit Ahmad Shah Massoud a créé avec ses partisans en Afghanistan. La Russie se souviendra également pendant longtemps du régime établi en Tchétchénie par un autre chef de guerre qui avait été également très admiré par BHL: le défunt "président" de l’Itchkérie Aslan Maskhadov. Et seul Lévy semble ne rien remarquer en voyageant d’un pays à l’autre en prodiguant ses conseils – parfois appuyés par des bombes.

Dans toutes ses interviews depuis mars 2011, Bernard-Henri Lévy soulignait à chaque fois que les rebelles avaient réussi à vaincre la tentation de l’islamisme et qu’ils n’étaient pas affiliés à l’islam radical. Quant à ceux qui critiquaient les rebelles, BHL les décrit comme "des tétanisés du despotisme, des fascinés de la méduse qui vivent dans l'idée que les despotes sont impossibles à renverser, qui nourrissent le fantasme de leur éternité."

Hélas, nous l’avons déjà entendu de la part de Lévy et d’autres intellectuels français de gauche sûrs de leurs faits qui ont signé avec BHL le 17 mars un message dans Le Monde adressé à Sarkozy et aux dirigeants des pays membres de l’OTAN les incitant à une ingérence militaire. Beaucoup de noms de cette liste coïncident avec ceux qui avaient signé à la fin des années 1990 et au début des années 2000 le message dans Le Monde également pour soutenir l’Itchkérie du "président" Aslan Maskhadov et de son "premier ministre" Chamil Bassaev, le terroriste numéro un du monde en termes de victimes des attentats organisés ou soutenus pas lui. Dans ces messages Lévy, son collègue "philosophe" André Glucksmann, le député européen Daniel Cohn-Bendit et Bernard Kouchner appelaient les dirigeants européens à ne pas se rendre à Moscou pour célébrer le 50e anniversaire de la Victoire sur la nazisme, exclure la Russie des organisations internationales et, bien sûr, aider Maskhadov. En 2011, les mêmes individus suppliaient Sarkozy d’aider Mahmoud Jibril et d’autres rebelles libyens.

Interrogés sur l'éventuelle affiliation des partisans de Maskhadov au terrorisme international, Glucksmann et Lévy répondaient également de manière métaphorique que les combattants avaient réussi à résister au chant des "sirènes du fanatisme religieux." Les événements ont démontré à plusieurs reprises la "véracité" de cette affirmation faite en 2002: lors des attentats au théâtre de la Doubrovka (la prise d'otages du théâtre de Moscou en 2002), à l’école de Beslan (la prise d'otages en 2004) et à l’aéroport moscovite de Domodedovo (un attentat-suicide à l'aéroport international Domodedovo de Moscou en janvier 2011).

Qui croira celui qui a menti une fois? L’expérience tchétchène des initiateurs de l’ingérence en Libye ne parle pas en faveur de leur objectivité. Hélas, il est tout à fait possible que la paix dans la Libye de demain soit confrontée à la vengeance, au terrorisme et à l’islam radical. Il sera alors temps de parler de la responsabilité de Sarkozy: comment peut-on écouter des individus qui ont prouvé à maintes reprises qu’ils ne savent pas de quoi ils parlent?
Author:  Dmitri Babitch, RIA Novosti


Source:  RIA Novosti, du 30/08/2011 à  13:39